HELLUVAH

Le Hublot accueille Helluvah en résidence et vous propose de découvrir l’artiste lors d’un concert sur fond de mapping.

À partir de 19h : Buvette / Cantine
21h : Concert

Aller jusqu’en Californie, à Los Angeles, là où les gens disparaissent pour mieux recommencer leur vie, puis revenir à Nice, sur la Côte d’Azur, là où l’on a grandi, pour mieux se trouver. C’est finalement un parcours logique que celui d’Helluvah, de la baie des anges à la cité du même nom. Grandir à l’ombre des palmiers, rechercher l’ombre autant que la lumière.  

Après avoir monté son premier groupe adolescent et fait ses premiers concerts à Nice à la toute fin des années 90, Camille Warmé est ensuite allée à Paris où elle a entamé une carrière solo.  4 albums, un maxi, des centaines de concerts, des 1ères parties et festivals prestigieux (Ayo, Shaka Ponk, Asa,  Alela Diane, le festival Les Femmes s’en mêlent ….) des tournées en Europe et aux USA, l’univers post-punk et indie noise de la musicienne à trouvé un public.  

La confrontation avec les grands espaces américains a paradoxalement donné envie à la chanteuse, féroce anglophile, de se mettre à chanter en français.  ” Soleil Noir” est ainsi le titre phare de son dernier album (Lonely Riots, 2020).  

Cette envie de se renouveler tout en revenant aux sources, c’est ce qui motive donc Helluvah à proposer un projet de résidence au bien nommé Sang Neuf, avec pour but de créer du mapping sur les concerts pour son dernier album. 

Helluvah collabore depuis plus d’une décennie avec le producteur musicien BobX, par ailleurs habitué à l’inclusion de la vidéo sur scène via son travail au théâtre (notamment avec l’auteur Eugène Duriff et la metteuse en scène Karelle Prugnaud).

Préparer un spectacle avec les artistes Stéphane et Laura Hurt, agitateurs et fins connaisseurs de la scène artistique niçoise, également musiciens, serait donc l’aboutissement d’une création artistique complète autour de chassés-croisés disciplinaires qui ne demandent qu’à se mélanger pour de bon.  

De la même manière, l’arrivée du numérique dans les compositions d’Helluvah ouvre la voie à un travail digital approfondi qui ne se contente pas de toucher à la musique mais aussi à l’environnement artistique d’un concert.  Il faut plonger le spectateur dans un univers total, il faut que les grands espaces sonores rencontrent les grands espaces visuels.  

En un peu plus d’une décennie (le premier album d’Helluvah est sorti en 2008), l’industrie musicale et le spectacle vivant ont connu des bouleversements, portés par un essor technologique qu’il faut faire sien, et s’en servir pour se rapprocher encore plus du spectateur et donc de l’humain. L’immerger à 360 degrés dans un univers. Au cœur d’une pandémie mondiale qui éloigne les personnes, l’importance du lien apparaît criante. Le lien numérique et le lien réel, chacun au service de l’autre. Le numérique n’existe pas sans le réel. Le réel a besoin du numérique pour se diffuser.

Cette proposition artistique qui ambitionne donc de mettre le spectateur au centre du spectacle et finalement au centre de lui-même, comme un retour aux sources, comme quitter la baie des anges pour l’ailleurs et mieux y revenir.

Date

Avr 30 2022
Expired!

Heure

19h00