Entre-Pont
Le public est accueilli aux abords d’un grand espace de nature par la performance sonore de Laurent Pernice : « les lointains échos du big bang ».
Installé sur une chaise longue face au paysage, casque sur les oreilles, il écoute une improvisation électroacoustique à partir des sons présents dans l’environnement et captés par un micro. Il devient l’auditeur privilégié de cette symphonie du réel.
Il entre ensuite dans le paysage qu’il a précédemment contemplé. Des pancartes lui indiquent le chemin à suivre. Lors d’une marche d’une vingtaine de minutes, le public est invité à contempler le vivant environnant (textes à lire, installations plastiques…) et écouter son vivant intérieur (respiration en cohérence cardiaque pour trouver un état d’équilibre entre le système nerveux sympathique et le système nerveux parasympathique).
Le public découvre enfin les bulles chorégraphiques de Julie Alamelle. Suspendues dans le temps, les interprètes se laissent mouvoir par leur environnement intérieur. Se crée alors un rapport intime, touchant et poreux avec l’interprète et l’environnement. Les danses se fondent dans le paysage, en font intimement partie et se donnent à voir au public, qui peut alors se déposer et contempler le mouvement du vivant.
Tout au long de la balade, le public est invité à se mettre à l’écoute du monde par le biais de l’interaction avec le vivant (minéral, végétal, organique…), à se sentir une partie intégrante et interdépendante.
« C’est une expérience spirituelle de se percevoir comme partie d’un tout. » Anna Halprin, Danser la vie